Durabilité : L’idéе de durаbilité est issue du соnсерt dе dévеlоppеmеnt durаblе, défini соmmе « lе dévеlоppеmеnt qui répоnd аux bеsоins du présеnt sаns соmprоmеttrе lа саpасité dеs générаtiоns futurеs à répоndrе аux lеurs » (Rаppоrt Brundtlаnd, 1987, p.8).

Dans le secteur agroalimentaire, et selon nous, la durabilité est une vision d’ensemble qui va plus loin que le bio. Le bio se limite à un non recours à la chimie et va qualifier les pratiques agroécologiques.

 

La durabilité c’est donc une sélection de producteurs qui se concentrent sur la durabilité : qu’elle soit économique, agricole ou bien socio-territoriale :

Nous nous interrogeons sur la robustesse de l’exploitation et sur sa capacité à être là demain, sur les bonnes pratiques agricoles du producteur, sur l’exploitation dans son territoire et le rapport du producteur au bien-être animal.

 

Agriculture fermière : « Agriculture dont la spécificité réside dans le fait que les personnes impliquées remplissent plusieurs fonctions : produire, transformer et vendre leurs produits auprès des consommateurs. Les producteurs fermiers sont impliqués dans l’évolution de la société : réponses aux attentes des consommateurs, création d’activités et d’emplois, revitalisation des territoires et développement d’un espace rural vivant. Maintien du lien ville/campagne » ANCF

 

Concrètement, c’est de l’agriculture à taille humaine. C’est la maîtrise de la chaîne de production en entier. 

 

Bien-être animal : La notion de bien-être comprend l'état physique, mais également l'état mental positif de l'animal (les deux états étant interdépendants l'un de l'autre) : un animal en situation de bien-être, c'est un animal qui se porte bien physiquement et mentalement. 

C’est un également un bon rapport entre l'éleveur et ses animaux.

Le bien-être des animaux est défini comme « l'état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l'animal » (Avis Anses, février 2018). 

 

Agriculture intensive : L’agriculture intensive, que l’on nomme également agriculture productiviste, est un système de production agricole qui se caractérise par l’usage important d’intrants, et qui à pour mission d’amplifier le taux de production par rapport aux facteurs de production, qu’il s’agisse de la main d’œuvre, du sol ou des autres moyens de production.

Ce système repose principalement sur l’usage d’engrais chimiques et de pesticides, mais également de traitements herbicides, de fongicides, d’insecticides, de régulateurs de croissance…

 

Circuit-court : On qualifie généralement de circuit court ou circuit de commercialisation le circuit de distribution dans lequel intervient au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. La notion de circuits courts est utilisée pour valoriser un mode de vente limitant le nombre d’intermédiaires mais ne prévoit pas de notion de proximité physique On parle de circuit court, lorsqu’on limite les intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur. Plus spécifiquement, un circuit court est un mode de commercialisation de produits agricoles ou horticoles, qu’ils soient bruts ou transformés, dans lequel au maximum un intermédiaire intervient entre le producteur et le consommateur

 

Bon : Ce qui se distingue par sa qualité 

 

Manger local : Manger local, cela veut dire privilégier la consommation d’aliments dont la provenance est proche de nous, que ce soit à l’échelle provinciale, régionale, ou même dans son propre jardin ! C’est faire le choix d’une alimentation plus responsable et respectueuse, à la fois de l’environnement, mais aussi des producteurs.

 

Le mot « Locavore » vient de « Loca » (local) et « vore » (manger, comme « carnivore » = manger de la viande ; ou « frugivore » = manger des fruits).

Un « Locavore » est donc une personne qui ne consomme que des produits locaux qui ont été produits à une faible distance de son domicile.

Autrement dit, locavore signifie « Manger Local ».

 

Saisonnalité : Un produit de saison est un aliment que l’on consomme quand il arrive naturellement à maturité dans sa zone de production. Il respecte donc le cycle naturel de sa croissance sans que celle-ci soit accélérée par son mode de production comme, par exemple, les serres chauffées (ou serres chaudes) pour les légumes.

 

Responsable : La consommation responsable est un mode de consommation qui prend en compte les critères du développement durable, c’est-à-dire une consommation qui soit à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, mais aussi positive pour la société. Parfois, on utilise aussi le terme « consommation durable » quand on parle de consommation responsable. Cependant, la définition de la consommation responsable est plus large que la définition de la consommation durable. En effet, la consommation durable renvoie plus spécifiquement au concept de durabilité, c’est-à-dire à la dimension environnementale. Le ministère du développement durable définit ainsi la consommation durable à travers 3 dimensions :

 

mieux acheter (acheter des produits plus écologiques)

mieux consommer (moins gaspiller, avoir une consommation plus durable) et ;

mieux jeter (prendre en compte le recyclage notamment).

 

La consommation responsable renvoie quant à elle à une définition plus large, puisqu’elle implique le concept de la responsabilité du consommateur, responsabilité qui peut concerner de nombreux domaines : impact écologique de la consommation, mais aussi impact social, économique, sanitaire, impact sur la qualité de vie… Avoir une consommation durable veut donc dire « consommer d’une façon qui permette de préserver au maximum nos ressources et l’environnement », alors qu’avoir une consommation responsable veut plutôt dire « avoir une consommation qui soit plus respectueuse de l’environnement, mais aussi de l’équité sociale et économique ».

 

Analyse de résidus : ​​L’agriculture durable, c’est produire une denrée en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la durabilité dans le temps de cette production. L’agriculture durable limite l'usage de pesticides qui peuvent nuire à la santé des agriculteurs et des consommateurs et à l’environnement. Elle vise à protéger la biodiversité. 

 

Ainsi, des produits phytosanitaires (pesticides utilisés en agriculture) peuvent être utilisés mais de manière raisonnée, c’est-à-dire en limitant le nombre d’applications et les doses au minimum. En élevage, des antibiotiques peuvent être utilisés ponctuellement, en curatif. Nous construisons ainsi notre propre référentiel, incluant des analyses de résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires. 

 

Prix justeUn prix de vente qui permet la juste rémunération des producteurs.

 

Goût : Un des cinq sens, renseignant sur les saveurs et la composition des aliments.

 

Gaspillage : la définition retenue dans le Pacte national « anti-gaspi’ » de 2013, le gaspillage alimentaire correspond à « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».

 

Producteurs : En agriculture, un producteur ou paysan-producteur ou encore agriculteur-producteur est une personne qui gère une ferme pour commercialiser sa production agricole.