Fabrice Arcari
Domaine Clos de Chevigne, producteur de vins de Saint-Véran à Prissé, Saône et Loire (71)
Fabrice Arcari
Nom de l’exploitationDomaine Clos de Chevigne
Viticulteur
VillePrissé
Saône et Loire (71)
Date de notre dernière visite17/10/2019
69
Score pilier socio-territorial70
Histoire
Une histoire de famille ! Fabrice Arcari a repris petit à petit le domaine familial de son cousin et de son oncle, depuis 2011, et en est désormais le gérant. Titulaire d’un BEP viticulture-œnologie, il devient directeur technique chez un gros négociant puis restructure des domaines en Provence avant de relancer son propre domaine. Il est aussi représentant d’une société d’équipements de vignobles.
Les secrets de production
Depuis 2011, les intrants phytosanitaires ont été drastiquement réduits. « On essaie de recréer une vie bactériologique et organique dans nos vignes et on commence un îlot bio ». La vinification maison mêle des méthodes « semi-traditionnelles de la Bourgogne avec le côté technique du Sud ». Pour garder la fraîcheur durant les vendanges, le travail commence à 2H du matin… « On s’adapte surtout à la climatologie de l’instant ! », précise le propriétaire.
Le choix de Bonjour Le Bon
Une énergie débordante des deux personnes clés du domaine : Fabrice et Romain son chef de culture. Au sein d’un terroir exceptionnel de Bourgogne Sud, c’est une appellation qui mérite d’être connue.
Le classicisme bourguignon, du chardonnay limpide gourmand et tranchant sous l’appellation Saint Véran s’allie parfaitement avec la volonté de réduire tous les intrants.
À la rencontre des producteurs
Fabrice Arcari nous répond…
Votre plus grande fierté
Quand je suis arrivé en 2006 dans mon ancien domaine, les rosés étaient à peine connus… Je suis fier d’avoir participé au développement de ce vin. J’aimerais faire la même chose sur le clos de Chevigne.
La vision de votre métier aujourd'hui
Je dirais, pas facile ! Entre les règles d’export, les lois, les complications de l’administration, les douanes, les demandes de plantation, d’arrachage, je me considère moins comme un vigneron qu’un bureaucrate malheureusement. Au final, arriver à faire son métier, c’est le bonheur ! Il faut savoir se faire entourer.
Le choix du futur
On part sur une production « propre » désormais. Nous avons aussi fait le choix de bouteilles légères parce que le bilan carbone est meilleur à l’export…
Les 3 questions sur votre calendrier
Votre rythme au fil des saisons : Il n’y a pas de règle établie, il faut être dans la réactivité. On a un métier où la météo fait tout, où nous sommes très dépendants… L’an dernier, on a eu une gelée en avril, une tempête le 15 mai, une mauvaise météo en juin et de la grêle en juillet… Il faut s’adapter aux aléas climatiques.
Nombre de jours de travail sur l’année ? 100%. C’est du plaisir, un métier choisi par passion.
Moment préféré de la journée : Le matin de bonne heure, quand on discute avec l’équipe. Sur un domaine, les plannings sont toujours remis en question, il faut s’adapter en permanence.
Et si on vous demandait ...
Votre dicton ou adage : À cœur vaillant, rien d’impossible
Votre passion : La moto
Si vous aviez 90 ans que diriez-vous aux plus jeunes : Courage !
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