Sandrine et Serge Lailheugue

Histoire

Le couple fait partie de la deuxième génération de producteurs de volailles à la ferme. Serge s’est installé en 1999, reprenant l’activité de ses parents, en attendant que son fils, 20 ans, ne vienne s’installer, car il est « déjà mordu ». Serge a fait des études agricoles tandis que Sandrine, son épouse, travaillait dans un grand abattoir de la région avant de lancer leur propre abattage à la ferme en 2005.

Les secrets de production

La ferme favorise le naturel autant que possible. Le rythme d’élevage a aussi son importance : chaque jour, les mêmes gestes sont répétés au même moment. Les poussins sont achetés dans un couvoir à quelques kilomètres. Élevés en plein air durant une centaine de jours en moyenne, les volailles sont abattues (avec un agrément CE) et commercialisées depuis la ferme. Serge s’occupe de l’élevage et Sandrine est en charge de l’abattage.

Le choix de Bonjour Le Bon

Maîtriser l’élevage et l’abattage sont des prérequis à notre sélection. Pas de changement d’environnement et zéro stress lié au transport permet à l’éleveur d’appréhender cette étape dans le respect total de l’animal. 

Nous devons contribuer à maintenir ces structures à taille humaine, au cœur de terroirs exceptionnels pour la pratique de l’élevage des volailles, en partant de la production de céréales jusqu’à l’abattage, pour une maîtrise totale de la qualité à chaque étape.

Ce type d’exploitation devient trop rare et il nous faut les valoriser ! 

Sandrine Lailheugue nous répond…

Votre plus grande fierté

D’être producteur et de pouvoir commercialiser et valoriser notre produit ! Notre but est de continuer dans cette voie. Mes beaux-parents ne faisaient que de la production avant notre arrivée, et nous avons intégré notre propre abattoir.

Question de zénitude

Si l’éleveur est zen, les volailles le seront aussi. Le bien-être animal chez nous a un sens : on n’a jamais donné un coup de pied à un poulet ! C’est aussi une histoire de contact, mon mari leur parle tous les matins ! 

Une production locavore

Nos poulets de la ferme sont naturels et élevés en liberté de 95 à 115 jours, ils sont nourris sans OGM puisque mon mari fait l’aliment avec son propre maïs cultivé. On achète juste le complément de soja, mais notre objectif est aussi de le produire à terme.

Les 3 questions sur votre calendrier

Votre rythme au fil des saisons : Notre pic d’activité est en fin d’année avec les volailles festives, le mois de décembre est traditionnellement très agité ! Le rythme change au fil des jours, on ne peut pas anticiper. Mon emploi du temps est dédié aux fournisseurs en début de semaine, et en fin de semaine, à la comptabilité, mais nous sommes sur le terrain tous les jours. 

Nombre de jours de travail sur l’année ? Tous les jours ! On essaie de s’organiser pour partir 2-3 jours avec les enfants de temps en temps.

Moment préféré de la journée : Faire le point avec mon mari lors du repas du midi. J’ai besoin de partager les bons et les mauvais moments avec lui. 

Et si on vous demandait...

Votre dicton ou adage : Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse

Votre passion : Faire du foot (avec les enfants)

Si vous aviez 90 ans que diriez-vous aux plus jeunes : Avancez ! Osez