Historique

Claude s’est installé en 1990 comme agriculteur de vaches limousines, reprenant la ferme de ses beaux-parents, et son activité n’a cessé de se diversifier au fil des ans : les arbres fruitiers d’abord, puis l’association avec la ferme voisine a ouvert l’opportunité d’un atelier porcin et de volailles en plein air. Depuis 2009, la ferme est passée en 100% BIO sur toutes ses activités. Elle compte aujourd’hui 3 associés et 3 salariés. 

Les secrets de production d’une bonne huile 

« Il faut déjà partir de variétés oléiques adaptées, favorables à la production d’huile. Ensuite, il y a le matériel de presse, pour presser les graines. Nous utilisons une presse à barreau pour une première pression à froid. Cette indication est le signe qu’elle a été conçue de la meilleure manière possible. Contrairement aux industriels qui la chauffent pour en extraire plus d’huile, ici, la graine ne dépasse pas les 50-55°C, et est chauffée de manière naturelle, juste par effet de pression. Il en sort une huile très trouble qu’on laisse décanter de manière naturelle pendant plusieurs mois avant de la mettre en bouteille, » explique Claude.

Le choix de Bonjour Le Bon 

La ferme de Fontloup est entièrement BIO et très diversifiée : vente de viande de bœuf, volaille, cochons, huiles, pommes, jus, conserves, charcuteries… Claude travaille vraiment avec les saisons, la qualité est privilégiée au rendement, c'est un passionné ! Le vinaigre de cire est incroyable, il est fait à partir de pommes à croquer moins acides et plus sucrées, qui lui donnent un goût inimitable. 

Claude Skrzypczack nous répond...

La vision de votre métier aujourd’hui

Il faut se diversifier le plus possible, mieux respecter l'environnement, faire un maximum de qualité. Nous avons toujours cherché à garder notre valeur ajoutée sur les produits. Et pour que ça marche en bio, il faut être multifonctions ! Pour les céréaliers en monoculture, c’est très compliqué de fonctionner en bio… Nous essayons de maîtriser tous les paramètres de la ferme: le fumier de nos vaches nous permet d’éviter l’utilisation d’engrais dans nos champs et nos champs nous permettent de créer l’alimentation de nos animaux. Pour être sûr de ce que nous produisons jusqu’au bout de la chaîne alimentaire. Nous pouvons expliquer au client notre produit de A à Z.

Votre plus grande fierté

D’être encore là aujourd’hui ! Nous avons fait le choix de travailler à plusieurs pour rendre l’activité supportable, car il y a beaucoup de contraintes quotidiennes. Etre à plusieurs à la tête de la ferme nous permet de mieux encaisser, de trouver plus de solutions : il y a toujours quelqu’un qui a une idée intéressante…

Vos challenges

Perdurer ! Nous essayons de nous développer encore un peu, notamment en faisant de la charcuterie haut de gamme : saucisson, coppa, viande séchée, etc.

3 questions sur votre calendrier 

Votre rythme au fil des saisons: C’est assez régulier car nous faisons de la transformation et de la vente directe toute l’année. C’est aussi ce qui nous permet d’avoir des rentrées financières régulières. En plus de la vente à la ferme, nous travaillons en direct avec des revendeurs, des magasins comme les Biocoop, boucheries, etc. Bien sûr, les saisons sont plus marquées au niveau des cultures. 

Nombre de jours de travail sur l’année: On essaie de prendre 3 semaines par an et on travaille 1 weekend sur 3, sauf événement exceptionnel.

Moment préféré de la journée: Le soir quand j’ai fini ma journée ! J’aime bien le matin aussi, car on commence tôt - vers 6H -. Entre 6 à 9H, on sait qu’on ne sera pas dérangé dans nos activités : Je m’occupe des vaches, des troupeaux, des clôtures, etc. A 9H, tous les jours, nous nous retrouvons tous dans notre salle commune pour le briefing du jour, et pour un café. C’est aussi un bon moment…

Et si on vous demandait…

Votre passion: J'aimerai bien en avoir une !

Si vous aviez 90 ans que diriez-vous aux plus jeunes: Apprenez à manger correctement !

Votre recette préférée à partir de vos produits: L’huile de colza en assaisonnement (c'est la plus riche en omégas 3) – car il ne faut pas la cuire, ça la dénature !