Benoît Labouille

Histoire

Rachetée en 1977 par son père, la ferme est entre les mains de Benoît depuis 2013. Après des études d’ingénieur agricole, Benoît devient salarié. À la tête d’une entreprise d’une centaine de salariés, il fait de la formation, du courtage et du consulting pour les marchés céréaliers durant 13 ans. Au départ à la retraite de son père, il reprend les rênes de la ferme, qui ne faisait que du maïs jusque-là. Benoît diversifie : colza semences, maïs semences, maïs doux, haricots verts puis lui vient l’idée de la patate douce. Il observe qu’elles viennent systématiquement d’Amérique du Sud, d’Israël ou d’Espagne et réalise que le marché est en plein développement.

Les secrets de production

« Notre terroir de sable noir donne aux patates douces une peau très lisse et brillante, un peu plus rouge, violette ou rosée, bref, plus flashy ! On fait aussi le ‘curing’, c’est-à-dire la maturation dans des pièces chaudes pendant une semaine, ce qui apporte un avantage gustatif », explique le producteur. 

Le choix de Bonjour Le Bon

De la patate douce 100% française ! Voilà ce que nous défendons. Benoît est un entrepreneur mais aussi un passionné et un terrien. Avec lui, l’économie au service de l’homme prend tout son sens ! 

Benoît Labouille nous répond…

Votre plus grande fierté 

Mes enfants. Mes patates douces. 

La vision de votre métier aujourd’hui 

Je pense que la clé, c’est d’être un chef d’entreprise. Il faut faire évoluer notre métier en prenant en compte le marché et les clients, ne pas se baser uniquement sur les partenaires, mais avoir des projets, ne pas tomber dans la routine et avoir une vision. C’est une révolution profonde qui est en mouvement, et nous avons un rôle à jouer : Il n’y aura plus de modèle unique dans l’agriculture, mais il y a encore de la place pour vivre de ce métier. Si on veut être maître de notre destin, il faut avoir un accès direct avec le marché. Notre produit est 100% made in France et nous vendons toute notre production en France. Et nous ne sommes pas très nombreux à la produire dans l’hexagone !   

Les essentiels

Savoir compter. Sortir des sentiers battus. Être indépendant dans ses prises de décision. 

Les 3 questions sur votre calendrier 

Votre rythme au fil des saisons : On plante en mai, puis globalement, on a deux mois de désherbage (à la main), on récolte fin septembre à mi-novembre et on vend de mi-octobre à février. La patate douce est un produit d’hiver, qui offre une alternative au consommateur. Et c’est aussi un produit festif. 

Nombre de jours de travail sur l’année : J’arrive à lever le pied un tout petit peu car j’ai recruté un chef d’équipe, mais nous avons beaucoup de travail, parce que nous nous sommes diversifiés et que nous sommes en développement.

Moment préféré de la journée : J’aime voir la plante pousser, m’occuper des équipes, faire du tracteur, la relation avec les autres...En fait, j'aime la diversité de mon métier ! Bon, je n’aime pas trop le stress, mais j’en ai quand même.  

Et si on vous demandait...

Votre dicton ou adage : Développer les projets, travailler avec les autres, transmettre et former, accompagner les personnes dans leur évolution personnelle. Il n’y a pas que le compte de résultats qui compte.

Votre passion : Mon métier

Si vous aviez 90 ans que diriez-vous aux plus jeunes : Allez-y, foncez !