Qu'est-ce que l'agriculture durable ?
L’agriculture durable, c’est produire une denrée en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la durabilité dans le temps de cette production. L’agriculture durable limite l'usage de pesticides qui peuvent nuire à la santé des agriculteurs et des consommateurs et à l’environnement. Elle vise à protéger la biodiversité.
Ainsi, des produits phytosanitaires (pesticides utilisés en agriculture) peuvent être utilisés mais de manière raisonnée, c’est-à-dire en limitant le nombre d’applications et les doses au minimum. En élevage, des antibiotiques peuvent être utilisés ponctuellement, en curatif. Nous construisons ainsi notre propre référentiel, incluant des analyses de résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires.
Peut-on garantir à 100 % aucun résidu ?
Un résidu de pesticide est une substance présente à l’état de trace (très petite quantité) dans une denrée alimentaire qui provient de l’utilisation d’un pesticide. De nos jours, les référentiels existants « 0 résidus de pesticides » mettent en avant une allégation abusive et controversée.
En effet, on ne peut pas garantir à 100% le ZERO résidu, qui dépend d’une part, des limites de quantification des laboratoires et des fréquences d’analyses réalisées sur les produits finis, d’autre part. La limite de quantification (LOQ) des laboratoires est la plus petite concentration du composé à doser pour laquelle la méthode analytique est capable de donner une valeur quantifiée avec une bonne précision. La limite de détection (LOD) est la plus petite concentration que la méthode analytique est capable de détecter (mais pas de quantifier) avec un bon niveau de confiance.
Ainsi, quand nous déclarons ne pas retrouver de résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires, ce sera toujours dans la limite de quantification ou de détection des méthodes d’analyses. Grâce aux progrès scientifiques, ces limites sont cependant, relativement basses (en général 0,01mg/kg pour la plupart des résidus de pesticides par exemple).
La règlementation des résidus
Des limites maximales réglementaires appelées Limites Maximales de Résidus (LMR) correspondent aux concentrations maximales de résidus de pesticides autorisés dans ou sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. Un règlement européen (CE n° 396/2005) harmonise au niveau communautaire les LMR des pesticides autorisés dans les produits d’origine animale ou végétale destinés à la consommation humaine ou animale. Il existe une LMR définie pour chaque couple « Denrée - Substance active de pesticide ». Ces LMR sont fixées sur matières premières (blé, raisin par exemple) et non sur produits transformés (pâtes, vin respectivement). A ce jour, la réglementation impose aux industriels de l’agroalimentaire de garantir la sécurité sanitaire des denrées alimentaires qu’ils mettent sur le marché.
Les engagements Bonjour Le Bon
Nous nous engageons à construire un plan de contrôle spécifique résidus de médicaments vétérinaires et pesticides et d’analyser les produits finis référencés selon une procédure et un cahier des charges précis. Les fréquences d’échantillonnage sont fixées en fonction du nombre de lots référencés. Certaines molécules ne s’analysant qu’en mono-résidu sont prises en compte dans le plan de contrôle, comme le glyphosate et ses métabolites. L’analyse mono-résidu est une méthode d’analyse molécule par molécule qui doit être employée pour quantifier certaines substances ne pouvant s’analyser en multi-résidus (une méthode permettant de quantifier un grand nombre de molécules en une seule analyse, moins coûteuse). Dans le cas où des résidus seraient quantifiés, nous comparons les quantités retrouvées aux LMRs, en fixant un seuil (% de la LMR) à ne pas dépasser.
Si celles-ci dépassent un certain seuil, nous nous engageons à prendre les mesures nécessaires, d’une part en recherchant la cause de cette dérive, et d’autre part en écartant le producteur de notre sélection. Consommer Bonjour Le Bon, c’est consommer des produits français directement issu du producteur (en circuits courts) avec un engagement de transparence et de sécurité sanitaire par la mise en place de contrôles récurrents de résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires sur les produits finis.